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La communauté humanitaire s'insurge contre le blocus au Yémen

Santé
Yémen

Quinze organisations humanitaires, dont Handicap International et les Nations unies, ont déclaré le 17 novembre qu'elles s'insurgeaient contre le maintien du blocus au Yémen, qui met en péril la survie de la population. Elles appellent la coalition menée par l'Arabie Saoudite à rouvrir sans délai tous les points d’entrée du pays au fret humanitaire et commercial.

Hôpital de CALP, Sanaa, mars 2017

Hôpital de CALP, Sanaa, mars 2017 | © Camille Gillardeau / Handicap International

La communauté humanitaire au Yémen s’insurge du maintien du blocus, par la coalition menée par l’Arabie Saoudite, du fret humanitaire et commercial pourtant essentiels à la survie de la population yéménite.

Aujourd'hui, après 12 jours, le blocus de la quasi-totalité des ports maritimes, des aéroports et des accès terrestres au Yémen entrave l’approvisionnement en nourriture, en carburant, en médicaments et autres marchandises, exposant des millions de personnes aux maladies, à la faim et aggravant les risques de mortalité. Si la réouverture du port et de l'aéroport d'Aden est une avancée positive, elle ne permet néanmoins pas de couvrir les besoins de l'ensemble de la population yéménite.

L’entrave continue par la coalition à l’approvisionnement des denrées essentielles est une mesure qui correspond à une punition collective subie par des millions de yéménites. Après près de trois années de guerre, ce blocus vient aggraver ce qui est déjà la pire crise humanitaire au monde, avec plus de 20 millions de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire et 7 millions de personnes au bord de la famine.

La communauté humanitaire au Yémen appelle la coalition menée par l'Arabie Saoudite à la réouverture immédiate de tous les points d’entrée du pays au fret humanitaire et commercial, sans quoi ce sont des millions de personnes qui font face aux risques de famine et de mort. Les vols humanitaires pour Sana’a doivent être autorisés à reprendre immédiatement pour permettre l’acheminement des travailleurs humanitaires et de l’aide.

Nous appelons toutes les parties au conflit à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, y compris le principe de proportionnalité dans la conduite des hostilités, et de permettre l’accès de l’aide humanitaire pour les civils dans le besoin.

Enfin, nous appelons les États qui ont une influence sur les parties au conflit à s’engager davantage en vue de trouver une solution politique à la crise. La souffrance du peuple yéménite doit cesser.

Signataires: Nations Unies, Handicap International, Action contre la Faim, Relief International, Zoa, Care, Safer World, Acted, Mercy Corps, Save The Children, Intersos, International Rescue Committee, Première Urgence, Human Appeal, Adra.

 

Published on: 17 novembre 2017
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