Flore, convoyeuse: portrait d’une femme qui ne se met pas de barrières

Trouver sa place

Après son brevet d’études, Flore voulait très vite entrer dans la vie active pour soutenir sa famille. Elle a rejoint notre projet d’Atlas logistique en tant que convoyeuse. Son métier consiste à superviser les chargements de matériel dans les camions, accompagner les chauffeurs à destination puis veiller au déchargement, tout en s’assurant qu’il n’y ait pas de perte. 

« Le métier de convoyeuse m’a choisie. Quand j’ai postulé, nous n’étions que deux femmes parmi plusieurs hommes à participer à un entretien. Le travail m’a tout de suite plu, car le matériel convoyé est destiné à venir en aide aux personnes vulnérables, » explique Flore.

Un métier qui semble difficile, mais…

Flore affirme n’avoir rencontré aucune difficulté majeure depuis le début de l’aventure. En effet, notre organisation forme tous les convoyeurs et convoyeuses, pour leur permettre de travailler de manière efficace dans un contexte sécuritaire difficile.

La principale difficulté est liée au contexte sécuritaire au Burkina Faso. En effet, le matériel à convoyer est souvent destiné à des zones difficiles d’accès ou dangereuses, et Flore n’était pas très rassurée au début. Heureusement, grâce aux mesures de sécurité prises et grâce au suivi des camions, Flore ne se sent pas en danger.

Un mot à l’endroit des jeunes filles et des femmes

Être convoyeuse est un métier passionnant pour la jeune femme. Flore invite ses sœurs qui, comme elle, désirent exercer des métiers dits « d’hommes » : 

« Il ne faut pas avoir peur de se lancer ou de s’intéresser à ces métiers et ne pas se poser de barrières. Les femmes sont capables d’exercer des métiers « d’hommes » et j’en suis la preuve, » conclut Flore.